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Bienvenue ! Mon nom est Hadrien Raggenbass: Éthologue et bio-ethnologue diplômé en niveau de master à l’Université de Neuchâtel (Suisse). Mes activités portent sur l’étude et le suivi des grands prédateurs. Ainsi que la gestion des conflits qu’ils peuvent engendrer avec les activités humaines. En particulier l’élevage et la chasse mais aussi la crainte de vivre en présence de ces animaux, que peut nourrir une tranche significative de la population. Issu d’une formation académique, je dispose également d’une sérieuse expérience technique sur le suivi des carnivores en situation de terrain. Une expertise assez rare dans la francophonie que je dois au philosophe et ingénieur écologue Antoine Nochy (1970 – 2021). 

 

Grâce à Antoine, j’ai acquis avec rapidité les connaissances disponibles sur les grands prédateurs, bien au delà des livres et des cours que j’avais suivis. Notre collaboration a commencé en 2019 quand je suis venu l’assister en Limousin. Il s’agissait d’un travail de primo-détection du loup mandaté par la région Nouvelle-Aquitaine. Nous avons ainsi prospecté à travers la Corrèze et la Haute-Vienne à la recherche d’indices de présence du canidé. Ce que nous avons trouvé de manière régulière entre Mars 2019 et Juillet 2020. Avec l’aide d’une dizaine d’étudiants en biologie de l’université de Neuchâtel, que nous avons accueilli dans le cadre d’un stage de terrain niveau Master 1, nous avons alors bâti des hypothèses solides de présence de meutes potentiellement installées (selon les critères scientifiques internationaux du suivi des prédateurs: les critères SCALP) et ce un an avant que la présence du loup y soit officialisée. Correspondant du réseau Loup/Lynx (France), je participe à mon humble échelle à la construction de connaissances scientifiques fiables sur les grands prédateurs du territoire français.

Antoine Nochy nous a hélas quitté en Janvier 2021. Mais encore aujourd’hui je suis ses traces en présidant l’association Houmbaba depuis Janvier 2022, ainsi qu’à travers un projet commun avec un collectif d’éleveurs inquiets. Notre équipe œuvre sur l’anticipation des risques de prédation dans une région où le loup n’est pas encore officiellement présent, mais qui fait partie de son front de colonisation actuel. Ce projet m’a ainsi amené à prospecter de nouveau en quête d’indices de présence, d’effectuer des présentations publiques sur la question et de former des personnes sur le pistage et la récolte méthodique des indices de présence. Nous voulons acquérir des connaissances sur les grands carnivores, partagées avec les autorités compétentes de l’environnement, pour produire un savoir utile aux éleveurs exposés à la prédation au sens large, et qui soit conforme avec les protocoles internationaux de la recherche scientifique. C’est avec sincérité, pertinence et bonhommie que je veux m’adresser aux différentes structures liées au retour des prédateurs pour construire des pistes de solutions (élevage, chasse, recherche, institutions…)

Vous êtes une entreprise privée ou publique, une organisation appartenant au monde de la chasse, de l’élevage, une association naturaliste, membre d’un bureau d’étude indépendant ou académique, un office de l’état, un parc zoologique, un musée d’histoire naturelle …

Qui que vous soyez, si la question des grands prédateurs vous préoccupe, vous concerne et/ou vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter. Si vous estimez avoir besoin de mes services ou que vous souhaitez bâtir un projet en tout genre susceptible de m’intéresser, je suis toute ouïe et espère vous lire très bientôt.

Hadrien Raggenbass